mercredi 30 mai 2012

Monumenta 2012

Vous êtes à Paris ce week-end et vous avez une folle envie de couleurs ?

J’ai ce qu’il vous faut : L’exposition Monumenta 2012 mettant à l’honneur cette année un travail unique de Daniel Buren.

Une performance artistique inédite sous la nef du Grand Palais.

.........Lumière, couleur, colorama, bleu, cercles, arc-en-ciel, hauteur, humilité, équilibre, bienveillance, soleil, orange, fraîcheur, création........

Je n'en dirai pas plus, allez-y, cela vaut le détour.

Informations pratiques

Adresse
Grand Palais, Nef – Porte Nord
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

Accès
Métro ligne 1, 9 et 13 Champs-Elysées Clemenceau ou Franklin Roosevelt

Ouverture
Tous les jours (sauf le mardi) :
de 10h à 19h le lundi et le mercredi
de 10h à minuit du jeudi au dimanche

Tarifs
Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 2,50 €  

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lundi 21 mai 2012

Souvenirs d'une veillée Foodstock

Ce 04 mai 2012, ce ne sont pas les quelques gouttes de pluie qui ont empêché les amateurs de fooding de se presser à cette nouvelle édition des veillées foodstock, organisée dans les jardins du musée d’art contemporain Mac Val à Vitry-sur-Sein et dont une partie des bénéfices sera reversée au centre d’accueil « Les enfants du Congo Béthanie".

A l’honneur cette année un melting-pot culinaire: mini burgers à la grande saveur (Le Camion qui fume), velouté d’herbe au chèvre ou cochon mariné au barbecue proposé par James Edward Henry (Au passage), sans oublier "La parfaite" glace Häagen-Dazs revisitée par Tatiana Levha.

 



Burgers préparés par le Camion qui Fume



Le chef par James Edward Henry en plein travail
Cochon au barbecue

Et voilà le résultat

Bocal de douceurs

Océan de couleurs


Et là vous allez penser, oui mais il manque quelque chose ?

Que nenni !

Des cocktails pour étancher la soif des visiteurs: pas un, pas deux mais trois cocktails préparés à base de whisky Jameson et agrémenté au choix de fraise, pomme, abricot et même d’orties (recette créé spécialement pour l’évènement).




Aussi, pour les plus frileux, des braseros scintillant dans la nuit étaient disponibles ainsi que de grands coussins en mousse pour le confort de tous. 



Joséphine Ose !

La Femme


Marie Modiano et Peter Von Poehl

The Two



Nous avons pu également retrouver sur scène des artistes venus réchauffer cette atmosphère pluvieuse. Bravo !



vendredi 18 mai 2012

Idée week end: Alsacez-vous !!

 


Art, découverte, rencontres:

Voici quelques clichés de ma rencontres avec l'artiste Astride Jeser qui en plus d'être une artiste brillante pénètre nos âmes lors de ses ateliers peintures, une expérience unique ! 

L'artiste Astride Jeser à côté de son œuvre

Peinture sur un morceau de drap
Peinture sur du papier de soie
 

Partage, gourmandise, volupté

Et voilà quelques clichés de ma cantine où il fait bon y manger, ce restaurant qui existe depuis 1880 propose des trésors de la cuisine alsacienne, convivial et chaleureux !

Infos pratiques :  

Restaurant A L'AIGLE
22 rue Principale
F67370 PFULGRIESHEIM
Tél: 03 88 20 17 80  
http://www.alaigle.fr







                                             

Alsace et cérémonie du Thé

Bonjour Nikosan, j’ai découvert par hasard cette belle galerie « Le passage », insolite au fond d’une cour, comme abritée des mauvaises ondes, dans un lieu ou seuls comptent l’art et l’inspiration.

Peux-tu te présenter un peu, nous parler de ton parcours ? Es-tu originaire d’Alsace ? Je devine que Nikosan est un pseudo, pourquoi l’avoir choisi ?


Je vais tenter de faire un autoportrait de moi-même et de mon parcours, bien que ce soit pour moi un exercice difficile ! Je suis originaire d'Alsace et très attaché à cette région, bien que n'ayant pas la culture alsacienne. Nikosan est effectivement un pseudo, que j'ai choisi il y a un bon moment maintenant, lorsqu'il m'a fallu choisir un nom de domaine pour mon site. Je souhaitais quelque chose de simple, ludique, avec un clin d'oeil à l'Asie. Nikosan est né de là !

J'exerce actuellement deux métiers, en symbiose l'un avec l'autre : je suis à la fois dans les arts et dans la dégustation de thé. Mon travail d'illustrateur, qui est ma formation d'origine, est inspiré des cultures asiatiques, en particulier par l'art du Thé. J'exerce ce métier depuis une dizaine d'années. Celui-ci a bien évolué...! Tout d'abord graphiste, je me suis ensuite tourné vers l'illustration pour enfant, pour enfin, avec les années, affiner mon style à la fois ludique et épuré, inspiré par les cultures asiatiques. En parallèle de cette activité, j'ai toujours été passionné par la culture du thé. J'ai fini par travaillé de ce milieu un peu atypique, en me formant sur le tas (boutique de thés, voyage au Japon consacré au chanoyu, ateliers de dégustation du thé...). Actuellement je continue mon travail d'illustrateur et j'anime des ateliers de thé dans ma galerie, située au centre ville de Strasbourg, dans une belle cour datant du 16ème siècle. Ces deux activités (illustration et ateliers de thés) sont maintenant interdépendantes et alimentent un univers qui m'est propre.

En plus de diriger la galerie avec passion tu animes d’ailleurs dans la galerie des ateliers sur le thème du thé, d’où t’es venue cette passion et comment cela se passe-t-il concrètement ?

Difficile de trouver l'origine de mon intérêt pour la culture du thé... Mon père est passionné par la culture nippone, en particulier les jardins japonais. Son engouement pour cette culture qu'il m'a transmis fut un point de départ ! Je suis venu au thé tout naturellement... Je trouve que le Thé sous toutes ses formes est une invitation au voyage, mais aussi une façon de se poser, de se prendre le temps de vivre pleinement. Chose difficile à faire je trouve dans notre société actuelle, où nous sommes sollicités en permanence, où les choses doivent aller très vite. Le thé est aussi pour moi un moyen de me ressourcer et de me recentrer, en toute simplicité.


(c) http://www.nikosan.com

Quel est le profil des personnes qui viennent découvrir ton atelier ?

Les personnes qui participent à mes ateliers sont de tout âge. J'ai des jeunes, et des moins jeunes ! Le monde du Thé est finalement intemporel, et séduit de nombreuses classes sociales bien différentes les unes des autres.

As-tu eu l’occasion de découvrir ce rituel de la cérémonie du thé dans d’autres pays, le Japon par exemple ? Raconte-nous ?

J'ai la chance d'être invité par l'association japonaise "Shikoku Muchujin" en novembre dernier. Je me suis rendu à Takamatsu, sur l'île de Shikoku, où j'ai pu participer à plusieurs chanoyu, la cérémonie du thé japonaise. C'était un fabuleux voyage principalement orienté vers la cérémonie du thé. J'ai ainsi pu rencontrer de nombreux artisans en lien avec le thé. J'en retiens de belles rencontres, où le thé ne fut finalement qu'un prétexte à la découverte et à l'échange.


Un grand merci à Nikosan qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.
Vous le retrouverez à la Galerie "Le Passage" (galerie/Maison de Thé):
120, Grand Rue
67000 Strasbourg
03 88 221 443
contact@nikosan.com

mercredi 9 mai 2012

Dépendance sexuelle: quand le sexe devient plus fort que soi !

Depuis que l’affaire DSK a éclaté au grand jour, le sujet de la dépendance sexuelle a été mis timidement sur le devant de la scène et il n’est pas entré par la grande porte !

Cette maladie du comportement est parfois considérée comme quelque chose de répugnant, les addicts sont pointés du doigt, traités de pervers sexuels, de prédateurs. Ils inspirent le dégoût et parfois même la jalousie ou l’envie.




Une maladie encore mal connue en France

Bien que la dépendance au sexe soit encore méconnue en France, elle a été mise en évidence dans les années 70 aux USA par le Dr Patrick Carnes (Out of the Shadows: understanding Sexual Addiction), elle y est reconnue et traitée au même titre que la dépendance à l’alcool.

Selon le Dr Aviel Goodman, psychiatre et psychanalyste américain, les caractéristiques de la dépendance sexuelle sont « la perte de contrôle et la poursuite du comportement pathologique malgré la connaissance de ses conséquences négatives pour l’individu»*

Cette dépendance au sexe se caractérise par le fait de vouloir reproduire le même schéma de satisfaction sexuelle en passant par le « circuit de récompense » et d’arriver enfin à ce fameux « shoot ». Cela peut se traduire par la consultation effrénée de sites pornographiques, par la masturbation compulsive, la multiplication des partenaires sexuels ou le recours à la prostitution. Malheureusement, le cercle est vicieux et après l’extase vient le moment de la culpabilité et la honte qui aussitôt ravivent l’envie de recommencer pour oublier et fuir cette souffrance.

Evidemment, tous les amateurs de masturbation ou de sites pornographiques ne sont pas systématiquement des addicts sexuels ; pour que l’addiction soit réelle, « il faudrait qu’elle devienne le centre de l’existence, qu’elle soit une cause de souffrance, qu’elle ne soit plus une source de plaisir et que la personne ait tenté en vain d’y mettre fin" (Le désir malade J.C. Matysiak, M. Valleur. P19, Ed JC Lattès)

La dépendance sexuelle est-elle un mythe ?

Certains professionnels considèrent que la dépendance sexuelle n’est qu’un mythe, à l’instar du psychologue américain David J Ley qui insiste dans son livre "The Myth of Sex Addiction » sur le fait que la dépendance a été inventée de toute pièce au profit des moralisateurs qui entretiennent le moralisme conjugal. Il s’appuie notamment sur le fait qu’aucun sex addict ne soit mort d’une overdose. Qu’en est-il des risques pour la santé de l’addict ou pour son entourage, des affections sexuellement transmissibles: syphilis, l’hépatite ou le VIH ?

Un mythe alors ?

Allez donc dire cela au dépendant sexuel qui n’a plus cette faculté de pouvoir arrêter, « c’est plus fort que lui » plus fort que tout. C’est comme dire à une personne boulimique qu'il suffit juste de le vouloir pour cesser de se faire vomir, à un alcoolique qu'il suffit juste de jeter toutes les bouteilles d’alcool et d’éviter les bars pour ne plus recommencer.

Allez dire aux dépendants sexuels qui assistent tous les jours aux groupes de parole en 12 étapes comme le DASA et qui luttent pour survivre qu’il faut juste qu’ils arrêtent de se branler et le tour sera joué.

C’est exactement la même chose pour le sexe. La question de la dépendance reste très complexe.


Arrêter n'est pas qu'une question de volonté


Tous les spécialistes de la question nous diront que ce n'est pas qu’une question de volonté (comme l'explique le Docteur Laurent Karila, praticien spécialiste des addictions dans cette vidéo) et qu'il ne suffit pas d’avoir de la volonté pour se rétablir. Penser cela serait manquer de respect aux malades qui luttent tous les jours pour s’en sortir car le sexe est partout, il ne suffit pas de le jeter à la poubelle comme on jetterait une bouteille d’alcool ou un sachet de coke, il est dans la rue, à la télévision, sur un paire de jambes gainées, sur le sourire de la boulangère, sur la chevelure d’une passante, c’est une lutte de tous les instants, une vigilance constante pour ne plus sexualiser tout ce qui bouge.

Ce mal vous prend par les tripes, par les couilles, vous terrasse jusqu'à ce que vous vous vidiez, jusqu'au shoot suprême, et puis vous donne l'illusion de vous laisser tranquille…. jusqu'au prochain.

Quand le shoot laisse place à la souffrance

Il y a souvent à l'origine de la dépendance sexuelle une grande souffrance que les dépendants cherchent à fuir par tous les moyens. Et c'est là que l'enfer commence.

Certains addicts sont incapables de trouver l'amour parce que la maladie a pris toute la place, que la prostitution ou les sites pornographiques se sont substitués à une vraie relation équilibrée, qui place le partenaire au centre de la relation au lieu de le considérer comme un objet sexuel.

Qu'en est-il de ces femmes qui n'osent plus regarder leurs compagnons dans les yeux de peur d'y croiser la bête, de peur de s’enfoncer encore plus profondément dans la co-dépendance. Qu’en est-il de ceux qui voudraient en parler mais qui ont tellement honte qu’ils préfèrent s’isoler plutôt que d’être face à l’incompréhension, la colère, la solitude.

Croyez-vous vraiment que les personnes qui perdent amis, famille, emploi le font au nom d'un libertinage mal assumé? Je ne le crois pas.

Pour comprendre et combattre la maladie

Afin de comprendre comment le sexe peut se transformer en drogue dure, Florence Sandis et Jean-Benoît Dumonteix expliquent dans un livre bouleversant qui paraitra le 10 mai comment cette maladie peut rendre la vie infernale. Il recueille des témoignages touchants et authentiques d’addicts sexuels qui souffrent et qui essayent de d’en sortir.

Le psychanalyste et addictologue Jean-Benoît Dumonteix spécialiste de l’addiction sexuelle propose un certain nombre de pistes pour comprendre cette dépendance, à partir de ces cas, il évoque la plupart des facteurs importants dans la genèse et la compréhension de l’addiction sexuelle. Je vous invite vivement à lire ce livre si la question de la dépendance sexuelle vous concerne ou vous intéresse.

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a toujours un espoir de rétablissement.


*(Les Sex Addicts, quand le sexe devient une drogue dure, Florence Sandis, Jean-Benoît Dumonteix p.235, Hors Collection, 2012)

mardi 1 mai 2012

La fête du travail, du muguet et du couscous

Aujourd’hui, c'est la journée internationale des travailleurs, la fête du travail. Certains prônent même le vrai travail. Mouais !!
Et bien pour ma part, aujourd’hui est la journée du vrai couscous. Voilà c'est officiel !!

Ce plat qui est l'un des préférés des français est synonyme de partage et de convivialité. Cependant, il accepte rarement les mélanges ou la cohabitation : il se déguste souvent seul, pas d’entrée ou de dessert si ce n’est des fruits frais de saison et un thé à la menthe. Comme pour garder son essence brute, son goût unique.

Allez et c’est parce que je suis gentille, je vous donne la recette de famille que nous gardons précieusement depuis des décennies. Vous le comprendrez assez vite: il y a la recette mais aussi ce qu'on a envie d'y ajouter, au gré des humeur et des envies. N'hésitez pas à y mettre votre touche personnelle.

Origine de la recette : La grand-mère de ma grand-mère qui l’a piqué à sa grande cousine (chut) !!

Nombre de personnes : 6 Personnes (ou 3 grands gourmands)
Temps de préparation : Ca dépend si le téléphone sonne ou pas.
Temps de cuisson : 1 h 00 min
Difficulté :Facile…. mais si c’est facile

Ingrédients :
• 750g de couscous fin
• Morceaux de viande d’agneau (collier), viande de poulet, et merguez si vous aimez
• 1 poignée de pois chiches trempés la veille
• 1 Botte de persil
• 1 Botte de coriandre
• 2 Bâton de cannelle
• 1 Branche de céleri
• 2 Oignons
• 200g de raisins secs
• 2 Tomates, 2 carottes, 2 courgettes longues, 2 navet...etc
• 4 Cuillères à soupe d'huile
• 1/2 Cuillère à café de safran en poudre
• 1 Cuillère à café de poivre
• 1/2 Cuillère à café de 4 épices
• 1 Bonne cuillère à soupe de beurre
• 1 Cuillère à café de gingembre
• 1 Cuillère à café de concentré de tomates 
• 1 cuillère à café paprika 
• Sel



Dans le bas du couscoussier (ou dans une cocotte), mettez le beurre, les morceaux de viande d’agneau lavés et coupés, les pois chiches, 2.5 litres d'eau, toutes les épices, les bottes entières de persil et de coriandre préalablement lavées, les oignons émincés, le céleri, les tomates coupées en dés, le sel, le poivre, portez à ébullition et laissez cuire 20mn.

Ajoutez ensuite le poulet et laissez cuire 10mn. Ajoutez les carottes et navets, les raisins secs, le concentré de tomates. Laissez cuire 10mn de plus. Ajoutez les courgettes et vérifiez la quantité d’eau et de sel. Laisser mijoter tranquillement.

Pendant ce temps, préparer la semoule (voir recette ici).

Versez le couscous dans un grand plat et remuez,ajoutez un peu de beurre salé (ou de l'huile d'olive).

Dans une soupière, présentez le bouillon avec les pois chiches.

Dans un autre plat, installez les viandes et les légumes.

















Vous pouvez maintenant inviter les voisins, les amis, la famille, le chien, le boulanger, soyez nombreux pour déguster ce merveilleux repas.

Bon appétit !!